Alternalyon

(N°5) – Décembre-Janvier 2004 :

« Bonjour à vous Alterlyonnais ! Excusez nous une fois encore pour notre retard : vous nous attendiez en novembre, et nous voilà en décembre ! Malheureusement, parfois la motivation retombe, l’envie de s’investir, galérer, résister, dénicher des fonds pour imprimer le journal, éplucher la presse locale et rencontrer les acteurs de la vie lyonnaise (des plus intéressants au plus antipathiques), se transforme en un triste sentiment d’impuissance. (… ) À l’heure où la violence revêt un caractère inéluctable dès qu’il s’agit de résoudre un conflit, d’un point de vue individuel comme international, il n’y a que par le dialogue que les alternatives feront jour et non en proférant une quelconque doctrine.

Malheureusement, galérer semble être le lot de la presse militante lyonnaise, comme l’attestent les difficultés, notamment financières (dur d’être anticapitaliste dans une société capitaliste (…), rencontrées ces temps-ci par le Popourri, le bulletin des cultures insurrectionnelles, une publication mensuelle gratuite distribuée à 500 exemplaires dans 50 lieux. Pourtant, ce canard, comme le nôtre, comme bien d’autres encore, se démerde tant bien que mal pour diffuser une information négligée par les autres médias, mais dont l’impact est pourtant redoutable pour nos vies respectives. Il ne s’agit pas de faire dans le mélodrame, mais n’oublions pas que nous habitons une ville où sont enfermées des gens dans des conditions déplorables (que ce soit dans les prisons ou au centre de rétention de St. Exupéry), où sont testées des armes à électrochoc censées paralyser le système nerveux central,où l’extrême droite est impliquée dans les milieux universitaires, où l’air est irrespirable, et où la presse est en générale lèche cul… entre autres. »

1ère année de publication : 2004 / DNPA : 2005

Usine R.V.I, 84 avenue Lacassagne – 69003 Lyon.

Contact : Zoé Busca

Consultation : CEDRATS