Revue mensuelle des textes et documents des ouvriers, des partisans de la liberté dans les pays de l’Est.
1ère année de publication : 1985
Périodicité mensuelle
8 Rue Fernand Rey – 69001 Lyon.
Contact : voir Bruno Guichard
Consultation : CEDRATS – La Gryffe
Organe critique des cheminots de Lyon-Mouche, un journal fait par des roulants pour tous les cheminots
(N°2) 1979-1980 :
« Après un peu plus d’un an d’interruption, La Douche reparaît. Cette interruption indépendante de notre volonté, a deux raisons principales. D’abord notre manière de fonctionner nous handicape, surtout pour les questions d’actualité qui, lorsque La Douche paraît, ne sont plus d’époque. Ce côté est revu, le fonctionnement sera plus souple et plus rapide.
Ensuite, et c’est sans doute la raison principale, comme tout le monde nous avons été assommés par ce qui s’est passé en Mars 1978. Après avoir espéré pendant des années, après avoir subordonné le combat syndical à la victoire politique de la gauche, la déception et l’écœurement ont été les plus forts pendant un certain temps.
Cependant les événements récents, tels que la signature de l’arrêté ministériel concernant la nouvelle réglementation, la conduite à agent seul et les réactions apathiques de nos syndicats, nous ont conduits à reprendre notre action. (…)
Nous avons la faiblesse de penser que La Douche peut être un moyen (modeste) de montrer à la classe dirigeante (syndicats, patrons, État) notre façon de penser. De plus, nous avons eu la joie d’assister à la naissance, au dépôt de Laroche-Migennes, d’un petit frère de La Douche. Il s’appelle Le Fer est Chaud. Si nous arrivons ainsi à toucher plusieurs dépôts parmi les plus importants, nous n’aurions pas perdu notre temps.
Également, notre équipe s’est étoffée. Nous avons été rejoints par des gens écœurés par la façon d’agir des dirigeants à vie de nos différentes fédérations. Même les sédentaires commencent à nous rejoindre, ce qui est un encouragement à préserver. Nous espérons que vous réserverez toujours le même bon accueil à ce journal qui est le vôtre et dans lequel tout le monde peut s’exprimer en toute liberté. »
1ère année de publication : 1979 – 1980
Consultation : La Gryffe
Nous avions milité il y a quatre ans afin qu’une enquête parlementaire sur l’état des prisons françaises soit diligentées Le rapport établi alors par nos députés était accablant (…). Mais force est de constater que l’opacité du système pénitentiaire et de ses pratiques liée à l’immobilisme de nos responsables politiques maintiennent la Prison dans un statut hors du Droit. Nous n’oublions donc pas la dimension politique et la situation faite à nos quartiers sinistrés économiquement et socialement (…) Notre association n’aura de cesse de dénoncer le sort réservé aux détenus, d’informer et de sensibiliser l’opinion, de soutenir et d’aider les familles… Il en va de la Vérité, de la dignité des détenus et du respects des leurs. C’est en pensant à nos disparus, en honorant leur mémoire, que nous luttons pour tous les autres, pour la Justice… » – Pour le Collectif des Familles, N.R.
1ère année de publication : 1983 >1992
Périodicité mensuelle
Association éducative, sportive et d’aide aux détenus des prisons de Lyon –
12 quai Perrache 69272 Lyon cedex 02.
Contact : Chantal Zabiego (directrice de publication)
Consultation : CEDRATS – La Gryffe
Geronimo – Résistance anti-fasciste
Bulletin de la coordination lycéens /étudiants contre l’extrême droite.
(N°1) : « Les 6 heures contre l’extrême droite du mercredi 10 Février ont été un succès. Plus de 1000 lycéens et étudiants sont passés pour la musique, le film (l’orchestre noir), l’exposition sur le Front Nazional et les tables de presse. Suite à ces 6 heures, une coordination lycéens/étudiants contre l’extrême droite s’est créée, son but : informer sur l’extrême droite, tant sur le FN que sur les petits groupes nazillons qui existent au sein de la jeunesse : CLAN, GUD, Jeune garde, etc. ;
Organiser une riposte sur chaque bahut ou fac pour réduire à néant les tentatives démagogiques, haineuses, violentes, d’implantation des fachos. ».
1ère année de publication : 1987
C/o CEP – 44 rue Saint Georges – 69005 Lyon
Consultation : La Gryffe
Kanaï
Revue anarcho-punk. Fraction lyonnaise – (N°7) – P’tain d’édito « une nouvelle année qui passe… une heure, une minute…qu’importe… et toujours le cri de nos cœurs enchaînés… Bientôt déchaînés… À travers la ville et au-delà des champs, toutes nos haines et nos amours en une seconde d’oubli se sont rencontrés. Entre le feu et le ciel, j’ai choisi la pluie, fine et silencieuse, qui pénètre les esprits. Il fait noir. ».
« Crève les jeunes : Cette société malade ne peut se maintenir qu’en quadrillant nos
vies en nous collant des étiquettes : enfant, jeune, adulte, 3ème âge, homme, femme, hétéro, homo, bi-trans-sexuel, etc. On vit, ni jeune, ni vieux, ni adulte, ni blanc, ni immigré, ni productif, ni assisté. On vit et MERDE à leurs étiquettes, leurs cases, flics, matons, juges, sociologues. Crève les jeunes et vive la vie, jusqu’à ce que mort s’ensuive, à fond les manettes ! ». Jean V.
1ère année de publication : 1984 / DNA : 1988
Adresse : C/o la Gryffe, 5 rue Sébastien Gryphe – 69007 Lyon.
Consultation : CEDRATS
Directeur de publication : G Wayewol,
1ère année de publication : 1985
siège social : GKF BP 246 69200
Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat – CEDRATS (1987 -1989)
Tiré sur les presses du groupe des Kanaks en France. Vénissieux; (en 80 exemplaires)
L’Echo des Pentes
(N°1) – Février 1984 :
« Vous avez dans les mains le premier numéro de « L’Echo des Pentes ». Ce petit journal, à l’initiative d’habitant(e)s du quartier, a pour objectif de favoriser les contacts (soit en écrivant, soit en venant nous voir) et des discussions sur tous lesproblèmes que nous rencontrons dans notre quartier. Car enfin, pourquoi ne pas donner notre avis sur ce qui nous touche quotidiennement…. Voici quelques uns des problèmes les plus importants de notre quartier : la circulation – trouvez-vous normal d’attendre parfois jusqu’à une demi-heure derrière un camion qui décharge ? Est-ce normal que rien ne soi prévu pour faciliter la circulation des vélos ? N’avez-vous pas de solutions pour un problème qui devient de plus en plus dramatique ? — Le stationnement – ce problème, bien évidemment lié à la circulation, est vital car notre quartier est menacé d’asphyxie. Le logement – encore beaucoup de choses à dire sur ce problème. Est-ce normal que les propriétaires rechignent à engager les travaux qui leur incombent ? Pourquoi les régies ne louent-elles pas des centaines d’appartement vides ? Quant aux expulsions abusives ne sont-elles pas scandaleuses ? — Le voisinage – n’est-ce pas une chance de vivre dans un quartier cosmopolite, où différentes cultures se côtoient ? Il est évident qu’il nous faut prendre avec des pincettes les arguments de « nos » élus sur des soi-disant problèmes de sécurité (…) Voici donc quelques uns des problèmes les plus évidents du quartier. Maintenant, il nous reste à sauter sur nos crayons pour faire connaître les solutions que nous avons à proposer. »
Si vous voulez éviter les sujets politiques, parlez de la pornographie… et d’une censure apolitique. Réclamer la peine de mort pour les jeunes voyous : ça n’a rien à voir (quoi qu’on en dise) avec un fascisme plus ou moins rampant… Et ne parlez que de l’Espagne touristique. Et si vous évoquez la rencontre, à Lyon, entre MM. Pradel et Chirac, vous avez raison de dire qu’il s’agit d’un événement historique : c’est la rencontre de deux génies économiques (…) »
Journal de quartier réalisé au Collectif Utilitaire Lyonnais (CUL) par des habitants du quartier.
1ère année de publication : 1984
44, rue Burdeau – 69001 Lyon.
Contact : Collectif Utilitaire Lyonnais – CUL – 04 78 30 98 83
Le Temps des Brotteaux
« Un hebdomadaire de quartier, pourquoi ?
Rançon du rayonnement industriel scientifique, culturel de la vieille cité des soyeux, l’agglomération lyonnaise en un quart de siècle a vu sensiblement doubler sa population. Des quartiers se sont transformés, d’autres ont été créés de toute pièce. Il en est bien sûr résulté une profonde modification des habitudes; du regard même porté par les lyonnais sur leur ville. Nous nous devions, au niveau de l’information, de prendre en compte cette évolution qui correspond à autant d’aspirations légitimes, nouvelles.
Pour une famille en effet qui réside aux Brotteaux, l’essentiel des préoccupations tourne autour de l’école, rue P. Corneille, du marché, rue Tête d’or, du stationnement, rue Garibaldi, des travaux avenue de Saxe… C’est de sa vie quotidienne ainsi que nous voulons traiter. De ce qui se passe, semaine après semaine, dans ce quartier où se situe son « environnement effectif », comme disent les sociologues.
Qu’il s’agisse des faits divers, des spectacles qui s’y déroulent, des projets en matière d’urbanisme qui le concerne, comme de l’activité des associations…Notre souhait est que chacun des habitants de ce quartier, dans ce journal,
se reconnaisse.
1ère année de publication : 1981
18, rue Servient, 69003 Lyon
n°1 2-8 octobre 1981
Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat
Le journal succède à « Liaisons antiatomiques » (bulletin de débat interne de la CNAN Coordination Nationale Anti-Nucléaire), et devient un périodique d’information et de débats.
(N°1) Mai 1983 (supplément à Silence n°16 – avril 83) –
« reprendre Liaisons antiatomiques (un bulletin de débat interne de la CNAN), et le transformer en « Masse Critique » (un périodique d’information et de débats), c’est le pari que nous annoncions le mois dernier. Pour l’instant pari gagné, pour ce qui est de notre responsabilité….
En dehors de ceux qui pensent qu’ils arrêteront le nucléaire tous seuls chez eux, qu’ils savent comment faire et qu’ils n’ont pas besoin de l’aide des voisins, le mouvement anti-nucléaire a toujours eu et aura toujours besoin d’un lieu de rencontre et de décision : ce lieu depuis des années c’ est la CNAN ; et la CNAN ce n’est que cela… » François.
Première année de publication : 1983 / DNA : 1984
Périodicité mensuelle
c/o CEP – 44 rue St. Georges – 69005 Lyon
Contact : Michel Bernard (directeur de publication ou Georges David ?
Consultation : CEDRATS – la Gryffe
(N°45) Février 1990 :
« Les droits de l’Homme ne sont pas respectés dans votre pays !!! Les objecteurs au service militaire en sont les premières victimes ». « Les jeunes français pourront, dès cette année, effectuer leur service militaire « civil » en Europe de l’Est, dans l’enseignement ou des entreprises. Ce programme baptisé « volontaires pour l’Europe » a été annoncé samedi par le secrétaire d’Etat Thierry de Beaucé, au rassemblement de jeunes d’Est et Ouest organisé par SOS racisme. Quelques 2000 postes seront créés dès cette année… (Lyon Libération, 5 janvier 90).
Certes, la durée de ce service-national-militaire-civil n’est pas précisé mais il va sans doute de soi (enfin du gouvernement actuel) que cela va se passer comme prévu dans le protocole armée / éducation, à savoir qu’il y aura sur le marché un service civil à deux vitesses, voire trois… Déjà, avant, j’avais quelques difficultés à comprendre les raisons qui permettaient à certains jeunes citoyens français d’effectuer douze mois de service national de plus que les autres, parce qu’ils refusaient le port et l’usage des armes contre d’autres hommes. Enfin maintenant c’est ach’ment pratique, on a le choix : 1° l’option rapide : 12 mois de service national militaire civil en France ou en Europe de l’Est, dans l’enseignement ou dans une entreprise. 2° l’option moyenne : 18 mois de service national coopération civile à l’étranger, mais pas n’importe où, dans un éventail d’activités économiques très larges. 3° l’option escargot : 24 mois de service national civil des objecteurs de conscience dans des associations ou des organismes à vocation sociale, humanitaire ou culturelle (c’est sûrement parce c’est plus long à écrire que c’est plus long à faire).
Ainsi, si tout cela est fait dans un esprit très démocratique Messieurs les Ministres du Pouvoir, je ne perçois pas très bien la logique et la justesse des raisonnements qui ont entraîné la mise en place de telles lois régissant le service national. Et plus ça va, et plus les paradoxes s’amplifient… Sans doute avez-vous beaucoup de travail et de chats à fouetter, heu, de dossiers à traiter, Messieurs les Ministres ; mais levez donc la tête trois minutes, et vous verrez des objecteurs en service civil qui désertent au bout d’un an, d’autres qui vont abandonner leur poste pendant 5 jours au mois de mars, et en profiter pour vous faire part de la légitimité de leurs revendications. Et il y a même des objecteurs qui réfléchissent et se posent des questions sur le contenu de ce fameux service national. Et vous lecteurs, si vous voulez en savoir plus, lisez donc ce fameux numéro du ‘Moc’quez vous’, vous ne serez pas déçus ! À bientôt ! » — Edito de André R.
1ère année de publication : 1985 / DNA : 1990
Périodicité mensuelle
Directeur de la publication : Philippe Gague
Edité par le Mouvement des Objecteurs de Conscience (MOC Lyon) –
C/o C.E.P, 44 rue Saint Georges – 69005 Lyon.
Consultation : CEDRATS (n°1 à 47)