Ora na’ (La) –Bonjour –
Posté: novembre 16th, 2011 | Auteur: mimmo | classé dans: Antimilitarisme - Non-violence | Mots-clés: Lyon | Commentaires fermés sur Ora na’ (La) –Bonjour –(recherche en cours)
Consultation : Observatoire des Armements
(recherche en cours)
Consultation : Observatoire des Armements
Le 2 Octobre 1964 :
« Il y a 15 ans était fondé le Mouvement de la Paix, la mémoire de son fondateur Yves Farge est particulièrement chère pour tous les lyonnais. Son activité et ses responsabilités dans la Résistance, ses fonctions de Commissaire de la République de la Région Rhône-alpes à la Libération lui a valu dès cette époque l’estime, le respect de tous les résistants et patriotes de notre département.
Commémorer la mémoire d’Yves Farge, c’est ne pas oublier combien son activité était liée aux plus nobles causes : la justice, la liberté et la paix. C’est, ne pas oublier ses efforts inlassables pour alerter tous les braves gens des menaces pour la paix mondiale qu’il faut conjurer et de la nécessité de se rassembler, de s’unir sans distinction aucune pour dresser un barrage infranchissable à la guerre. Pour lui rendre hommage (…) en ce 20ème anniversaire de la Libération, le Conseil Départemental décide « Un mois Yves Farge pour la Paix » du 15 Octobre au 15 Novembre (1964).
Cette décision est une invitation à tous les amis du Mouvement de redoubler d’effort dans la combat pour la paix et se fixer l’objectif de constituer de nouveaux comités de paix, de renforcer ceux qui existent. C’est le plus bel hommage que notre mouvement que notre mouvement peut rendre à la mémoire d’Yves Farge.
Un tel effort de chaque partisan de la Paix s’impose, d’autant que le gouvernement français affirme sa volonté de construire une force de frappe atomique, d’effectuer des expériences nucléaires dans le Pacifique alors que ces expériences sont dangereuses pour la santé de la population. Une telle politique favorise la dissémination des armes nucléaires et ne fait qu’accroître les risques de guerre. C’est pourquoi au cours du mois ‘Yves Farge pour la Paix’ nous ferons connaître, discuter et approuver les solutions définies au Congrès national ‘Pour une politique française de PAIX’ qu’il est urgent d’adopter pour que notre pays contribue au désarmement et à la détente internationale. ».
« Le Comité de paix est un moyen d’action irremplaçable dans la lutte pour la paix. L’exemple en est donné par le Comité de l’entreprise ‘SIGMA’ à Villeurbanne, des habitants du quartier Chareard à Vénissieux, des cheminots des ateliers d’Oullins… »
1ère année de publication : 1964
Organe du Conseil départemental du Mouvement de la Paix
13, rue Sainte Catherine, 69001 Lyon
Contact : voir les anciens du Mouvement de la Paix à Vénissieux
Consultation : CEDRATS
1ère année de publication : 1984 / 2011
Périodicité mensuelle
Edité par le Mouvement pour une Alternative Non-violente – MAN-Rhône,
C/o Observatoire des armements – 187 montée de Choulans 69005 Lyon.
Contacts : Serge Perrin ou Yvette Bailly du MAN
Consultation : La Gryffe – Observatoire – CEDRATS
(N°2) – Juin 1987:
« Au départ de ce journal, nous sommes quelques « jeunes » qui allons bientôt être appelé à servir « sous les drapeaux ». L’armée, ça nous branche pas trop, c’est un an de vie planifié où l’on doit renoncer à réfléchir, à penser par soi-même… c’est une longue année d’absence. Aussi, restent devant nous plusieurs trajectoires : la réforme, l’objection de conscience (2 ans de service civil) ou l’insoumission. Certains d’entre nous ne pourront se faire réformer, et, volontairement ou non, n’obtiendront pas le statut d’objecteur. C’est ceux-là même qui opteront pour l’insoumission.
Malheureusement, nous évoluons dans une société qui emprisonne ceux qui refusent d’effecteur leur « service » militaire. Face à cette situation, il nous paraît nécessaire de mettre en place un mouvement (au sens propre du terme) qui revendique notre droit à décider par nous-même, à nous prendre en charge. C’est pourquoi au début (ai 1987), nous avons « créé » le Mouvement des Jeunes Réfractaires.
Dans un premier temps, notre but est de rassembler un maximum de personnes désireuses de se bouger le cul face à l’armée et à l’organisation hiérarchique de la société en général, qui tend à nous prendre en charge à tous les niveaux, annihilant ainsi petit à petit notre pouvoir décisionnel. Il faut lutter contre cet état de fait, notamment en soutenant les insoumis et déserteurs de tout poil ayant maille à partir avec la « justice » (…) sachant qu’il nous est inadmissible de voir croupir en prison quelques individus pour leurs options intellectuelles ou politiques ».
1ère année de publication : 1987
C/o ACLR – 13 rue Pierre Blanc – 69001 Lyon
Consultation : CEDRATS
Mars-Avril 1991.
Agir contre la guerre: « Le Comité Libertaire Permanent contre la Guerre n’est ni un cartel d’organisations politiques, ni une organisation politique nouvelle prétendant savoir et dire à l’avance ce qu’il faut faire. Sur la base des multiples sensibilités et points de vue libertaires, de toutes les pratiques ou désirs d’insoumission qui, sans uniforme et sans drapeau, traversent la société, il veut constituer un des nombreux centres d’initiatives que la situation actuelle et à venir exige
Il est formé d’individu(e)s non adhérent(e)s à des groupes constitués ou issus des structures suivantes : OCL (organisation communiste Libertaire), CNT (syndicat anarcho-syndicaliste), La Gryffe, Wolnitza (espace culturel libéré), les squatteurs et les personnes travaillant sur le logement, IRL, CUL (Collectif de quartier), SCALP…
Le Comité s’est constitué à l’issue de la manif du 12 janvier 91 appelé par le Mouvement de la Paix, l’ensemble de la gauche et de l’extrême gauche et à laquelle les libertaires étaient présents. Dès le 18, seul le Comité appelle à un rassemblement tous les soirs à 18 heures sur la place des Terreaux (…) Nous nous en tenons pas seulement à cela. Nous sommes à l’origine de différentes manifs (…). »
«Rarement l’expression ‘lâche soulagement’ n’aura été autant d’actualité qu’au cours de cette ‘après-guerre du Golfe’ en France. Consultez les journaux de petites annonces, vous verrez les beaufs se débarrasser honteusement de leur collection de flingots acquis avant le début des hostilités (…). Et les fameux pacifistes ? Trois petites manifs et puis s’en vont ! Si au moins il y avait eu des morts de « notre armée », ils auraient pu compter sur un possible retournement de la mythique opinion publique… comme si le sang avait deux couleurs. Combien de naïveté, de manipulations, de double pensée dans l’idéologie de ceux qui, un temps, défilèrent contre la guerre mais refusèrent d’aller plus loin ? Alors quelle utilité de sortir ce journal maintenant que la guerre est soi-disant finie ?… Tout d’abord parce qu’il faudrait être des plus blancs singulièrement hypocrites pour croire à la paix. La pacification du monde sous l’égide occidentale est en route et nous nous retrouverons, non pas au point de départ d’avant le conflit, mais avec une nouvelle catastrophe crée par les maîtres de l’économie. Ce journal n’a pu, pour raisons techniques, paraître en période de guerre déclarée. Il nous a semblé important de sortir certains textes ou réflexions reflétant nos actions et nos positions avec toutes leurs nuances ou parfois leurs écarts. Nous n’avons ni leçons à donner, ni marque déposée à défendre et c’est en cela qu’il serait dommage de jeter aux orties le reflet d’une certaine résistance. Pour des groupes ou des individus, exprimer notre point de vue, c’est surtout se situer dans la continuer d’actions contre l’ordre imposé par nos dirigeants. Alors, GUERRE A LA GUERRE et GAFFE A LA PAIX !»
1ère année de publication : 1991 (numéro unique)
Journal d’expression du Comité Libertaire Permanent contre la Guerre, édité en collaboration avec l’Echo des Pentes et l’IRL (Informations et Réflexion Libertaires).
Consultation : CEDRATS