Anti-brouillard (L’)

« Nous sommes appelés à nous prononcer le 28 octobre sur la question posée par De Gaulle…: « Voulez-vous que le Président de la République soit élu au Suffrage Universel. » Question en apparence anodine. Mais elle cache un péril auquel la France a toujours su échapper, le fascisme.

Dans l’exposé des motifs, lors de son premier discours De Gaulle n’a pas caché que le Président aurait tous les pouvoirs. Or, chacun sait que De Gaulle est l’homme des trusts et des Banques Pompidou (Rotschild) Giscard d’Estaing (Tunnel du Mont Blanc)… C’est donc le Gouvernement direct des capitalistes, c’est le fascisme !

De Gaulle ou un autre ne fera rien pour ceux qui travaillent mais tout pour ceux qu’il représente… l’expérience de 4 ans sous sa domination est là pour en témoigner.

Nous voterons donc tous NON le 28 octobre. »

CGT – organe de la section syndicale Berliet Feuillat

1ère année de publication : 1962 / DNP : 1965 (à vérifier)

Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat

Berliet en lutte

Supplément à « Combat socialiste » Fédération PSU du Rhône.

N°2 8 décembre 1972 :

« Depuis maintenant plus de 7 semaines, les travailleurs de BERLIET affrontent une direction qui s’oriente progressivement vers les méthodes fascistes de CITROEN. En traduisant neuf responsables syndicaux en correctionnelle au titre de la loi « anti-casseur » et en dénonçant les accords de 68 sur les droits syndicaux, la direction de BERLIET fait éclater devant toute la classe ouvrière française son masque dit « social ».

Mais cette répression n’est qu’une prise d’otages destinée à briser une lutte puissante qui attaque le capitalisme dans ses fondements (augmentation non hiérarchisée, organisation capitaliste du travail). »

1ère année de publication : n°1 / 21 novembre 1972

Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat

Bulletin d’Herriot (Le), journal d’information du personnel de l’hôpital Edouard Herriot

Syndicat CGT HEH

1ère année de publication : Mars 83

Consultation : BM Lyon -Fonds Chomarat

Bulletin du Syndiqué (Le)

Syndicat CGT de la Manufacture Lyonnaise du Caoutchouc

1ère année de publication : N°3 avril 1970

Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat

Douche

Organe critique des cheminots de Lyon-Mouche, un journal fait par des roulants pour tous les cheminots

(N°2) 1979-1980 :

« Après un peu plus d’un an d’interruption, La Douche reparaît. Cette interruption indépendante de notre volonté, a deux raisons principales. D’abord notre manière de fonctionner nous handicape, surtout pour les questions d’actualité qui, lorsque La Douche paraît, ne sont plus d’époque. Ce côté est revu, le fonctionnement sera plus souple et plus rapide.

Ensuite, et c’est sans doute la raison principale, comme tout le monde nous avons été assommés par ce qui s’est passé en Mars 1978. Après avoir espéré pendant des années, après avoir subordonné le combat syndical à la victoire politique de la gauche, la déception et l’écœurement ont été les plus forts pendant un certain temps.

Cependant les événements récents, tels que la signature de l’arrêté ministériel concernant la nouvelle réglementation, la conduite à agent seul et les réactions apathiques de nos syndicats, nous ont conduits à reprendre notre action. (…)

Nous avons la faiblesse de penser que La Douche peut être un moyen (modeste) de montrer à la classe dirigeante (syndicats, patrons, État) notre façon de penser. De plus, nous avons eu la joie d’assister à la naissance, au dépôt de Laroche-Migennes, d’un petit frère de La Douche. Il s’appelle Le Fer est Chaud. Si nous arrivons ainsi à toucher plusieurs dépôts parmi les plus importants, nous n’aurions pas perdu notre temps.

Également, notre équipe s’est étoffée. Nous avons été rejoints par des gens écœurés par la façon d’agir des dirigeants à vie de nos différentes fédérations. Même les sédentaires commencent à nous rejoindre, ce qui est un encouragement à préserver. Nous espérons que vous réserverez toujours le même bon accueil à ce journal qui est le vôtre et dans lequel tout le monde peut s’exprimer en toute liberté. »

1ère année de publication : 1979 – 1980

Consultation : La Gryffe

Errata, le journal qui corrige les erreurs des autres

Ce journal est l’expression des sections syndicales CGT-ORTF, CFDT-ORTF, CGT journalistes AIGLES et de travailleurs de l’information de l’ORTF, du Progrès, du Dauphiné Libéré, de l’Express Rhône-Alpes et de Libération, sans préjudices d’autres sections syndicales, ou d’autres camarades qui n’ont pu être contactés à temps pour la réalisation de ce numéro. Imprimé par nos soins.

numéro 0 (1976)

POURQUOI CE JOURNAL ?

« La raison essentielle est aussi simple que dramatique : les journalistes, travailleurs, techniciens de l’ORTF, et de la presse régionale, ne pouvant s’exprimer dans les organismes où ils travaillent, sont obligés de créer leur propre journal.

Parce qu’après les licenciements des journalistes de l’ORTF, ils sont décidés de ne plus se taire et d’expliquer au grand jour ce que sont ces organismes et de révéler ce que eux cachent. Qui peut le faire mieux que ceux qui y travaillent.

Pour faire vivre dans la région un organe de presse libre de tous ces pouvoirs. Ce numéro est le premier, d’autres suivront pour ce combat et faire la preuve, exemples à l’appui, des censures, pressions, mensonges qui sont le lot quotidien de cette presse.

Pour dire que la presse régionale : le Progrès, Dernière Heure, l’ORTF, etc. ce ne sont pas des entreprises qui existent dans l’abstrait en dehors de tout système politique économique, idéologique, mais au contraire qu’ils en sont les représentants les plus raffinés. »

1ère année de publication : 1976

Consultation : CEDRATS – La Gryffe

Hospitalier de Lyon (L’), hospitalier Lyonnais

Archives Municipales 2C400354 / état des collections : n°86 1960-n°178 1981

Bulletin du syndicat du personnel des Hospices de Lyon,

Force Ouvrière. 29 et 30 quai Jules-Courmont, Lyon.

Consultation : Archives Municipales

Information syndicale (L’)

Édité par le syndicat CFTC Professionnel du Personnel communal de la Ville de Lyon, n°9 1985- n°17 1996

« Syndicalisme : quel avenir ? Par Jacques Tessier, président honoraire confédéral. Ils ne manquent pas, aujourd’hui, les hommes politiques et les porte-paroles patronaux qui affirment pouvoir réaliser, sans le syndicalisme des salariés, éventuellement contre lui, le redressement économique du pays par un retour au libéralisme « à tout va » et grâce au remède réputé magique de la déréglementation (…).

À ces nouveaux panégyristes du libéralisme économique, il importe de rappeler que ce sont leurs prédécesseurs, voilà bientôt un siècle et demi, qui ont, en toute certitude, engendré le marxisme. Leur anti-syndicalisme actuel est en partie explicable par la dominante de lutte de classes qui caractérise l’attitude de trop d’organisations syndicales dans notre pays (…).

Pour y parvenir, le combat doit être mené sur deux fronts : d’une part, à l’intérieur du mouvement syndical ; d’autre part, un effort s’impose en direction du monde patronal qu’il faut convertir progressivement à l’idée d’un partage nécessaire des responsabilités avec les représentants qualifiés des travailleurs salariés.

Quelle est donc, sur l’échiquier syndical actuel, celle des organisations ouvrières qui semble le mieux à même de l’obtenir, ou d’y contribuer le plus efficacement ?

Il va de soi que ce n’est certainement pas la CGT, puisque tout son effort se déploie en un sens exactement contraire.

Quand à la CFDT, il est bien difficile de discerner ce qu’elle veut réellement de ce qu’elle ne veut pas. Cette centrale tire à boulets rouges contre un pouvoir politique qu’elle avait appelé de tous ses vœux (…).

Ainsi, si l’on pense que notre pays n’accédera durablement au rang des nations économiquement fortes qu’au prix d’une révolution des mentalités (…) le rôle qui incombe à la CFTC apparaît tout à fait déterminant. En vérité, les chances de voir s’opérer cette mutation fondamentale dépend très étroitement des possibilités d’élargissement de l’influence de notre syndicalisme, puisqu’il est le seul actuellement dont le programme propose clairement un tel objectif, traduisant ainsi les aspirations de la majorité des travailleurs français. […]

1ère année de publication : 1983 (sous réserve)

Périodicité trimestrielle

Directeur de publication : A. Bottalico.

Tiré à la mairie annexe 3e étage Place Louis Pradel 69001 Lyon.

Consultation : Archives Municipales (2 c400478)

Sign : Revue du Syndicat National des graphistes (section Rhône-Alpes)

n°8 1982 /Humeur :

« Vous connaissez l’histoire du type qui tombe d’un gratte-ciel et qui dit à chaque étage : « Jusque là, ça va ! »

Comme certains graphistes qui constatent :

que la conjoncture n’est pas (vraiment) rose,

que les techniques changent,

que les structures et les rapports commerciaux évoluent, mais qui ne veulent ni savoir, ni comprendre, ni prévoir.

« Tout ça, monsieur, c’est la faute au dollar, à « pas-de-chance » et aux agences. »

Voire. En tout cas, comme le type du gratte-ciel, la chute risque d’être dure. Très dure. »

1ère année de publication : 1981 / DNP :1986

55 montée de Choulans 69005 Lyon

Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat