Anarcho-documentaliste (L’)

« Très irrégulière, la petite lettre du CDL conserve la volonté de présenter les recherches menées à partir de son fonds d’archives. Elle s’insère dans le cadre plus large des activités du centre, consistant actuellement en la numérisation des documents sonores et graphiques, ainsi qu’en la préparation d’une publication spéciale consacrée aux recherches universitaires concernant le militantisme libertaire.. Il va de soi que les faibles moyens financiers du CDL présentent un handicap certain pour l’avancement des travaux et il convient de rappeler que des dons, même modestes, contribuent activement à la préservation puis à l’étude de la mémoire libertaire.
Amitiés anarcho-documentalites »

1ère année de publication : 2001

Périodicité irrégulière

Numéros disponibles : n°3, n°5, n°6 (2001- 2002-2003)

C/o Librairie La Gryffe – 69007 Lyon

Contact : cdl@altern.org

Consultation : CEDRATS

Bulletin du Centre de Documentation Libertaire de Lyon –.

Calendart Lyon

Editorial n°21 (à l’occasion de la nouvelle formule)

« Nombreux seront ceux qui, en cherchant désespérément le Calendart de septembre, auront la surprise de découvrir le nouveau mensuel. Si la couleur a pour l’instant disparu, nous gagnons de la surface d’expression…

Le nouvel axe de travail de Calendart est donc de vous apporter tous les mois des textes de réflexion sur l’art actuel, des présentations de travaux ou d’expositions, des critiques, des articles traitant des à-côtés de l’art et de son marché. En bref, tout ce que la formule ancienne, qui n’était autre qu’un calendrier, ne nous permettait pas de faire.

Tous les mois un dossier thématique sur un artiste, une technique, un thème artistique ou autre, vous sera proposé. Nous avons choisi ce mois-ci de vous présenter le travail d’Irina Ionesco. Cette photographe d’origine roumaine a acquis une renommée internationale au cours de son important parcours ponctué de dix-sept livres (…)

Quant au reste de l’actualité de ce mois, il semble que nous soyons particulièrement gâtés.  L’ELAC a la bonne idée de garder son exposition sur la collection Maeght et la Biennale nous en offre encore plus (…)

Lyon vivra donc à l’heure de l’art actuel pendant un mois et demi. Le public pourra pour une fois passer d’un style à l’autre sans complexe ni interdit, franchir les époques et les continents, se laisser porter dans les contrées lointaines de l’univers mental des créateurs et, enfin, se découvrir poète, à l’imaginaire insoupçonné (…) Sans tomber dans le système ambigu et tellement compliqué des subventions, les pouvoirs publics se doivent d’aider un secteur en crise, afin que l’art reste vivant.

Pour conclure, nous préciserons que Calendart n’est pas subventionné (il ne l’a d’ailleurs pas demandé) et qu’il vous est offert par la rédaction. »

La Rédaction

Projet de l’association LLoyd Hagen

1ère année de publication : 1991 / DNP : juin 1994

Périodicité mensuelle

Directeur artistique : Regis Morvan.

Relations publiques : Odile Hennaut.

Administration : Emmanuel Besson

44, rue Burdeau, 69001 Lyon

Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat

Convergences

(Source site internet) – A parte publique ! :

« La compagnie U-GOMINA existe depuis 1984. En 2008, c’est une équipe de 7, le chiffre magique. Ugo et Gigi : les fondateurs « insufflateurs » d’idéologie et d’artistique. Au fil des années les ont rejoints Valérie, Fanny, Matthieu, Agnès et Camille. Tous ensemble, nous nous attaquons à toute espèce de formol : chevauchant nos orgues de barbarie nous rendons la chanson à la rue, au public. Avec nos voix forgées sur le pavé, avec nos âmes passées à la moulinette de nos fortunes et infortunes, avec nos cœurs actionnés par la mécanique humaine nous embringuons dans nos aventures le quidam à travers nos passions. Les ateliers – spectacles sont le lieu d’expression entre la compagnie U-Gomina et des amateurs éclairés ou professionnels en devenir. Choisir de participer aux ateliers de la compagnie U-Gomina, c’est s’embarquer pour une création, une mise en scène, et plusieurs représentations en conditions professionnelles. Choisir de participer aux ateliers c’est s’impliquer dans un collectif pour se découvrir, se réapproprier l’Histoire, la dénoncer, la revendiquer ».

(Mai 2009 – Edition spéciale : U-Gomina, 25 ans déjà !) – U-Gomina, c’est l’âme des poètes : « Longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues… Cette chanson de Trénet m’évoque toujours une image d’Ugo et Gigi : un orgue de barbarie, un homme à la manivelle et une femme chantante, qui accompagnent musicalement nos émotions quotidiennes… . ». F. Gagnol, co-directrice d’À Thou Bout d’Chant.

Le spectacle vivant et la culture à pleines dents :

« Dans la foulée des 25 ans, je suis tombé dans le chaudron et la potion magique d’U-Gomina en 1994. Nous avons partagé la même passion sur la vision de notre société et comment l’Homme pouvait en être au cœur. Alors Ugo et sa bande (…) ont choisi pour évoquer leurs idées de s’appuyer sur ces chansons à message (…) »

J. Reynaud, directeur de la Maison pour tous – Salle des Rancy.

Gazette réalisée par la compagnie U-Gomina

1ère année de publication : 2004 / DNA : 2008

Périodicité irrégulière

95 montée de la Grande Côte – 69001 Lyon

Contact : contact@ugomina.fr – 04 72 00 95 80

Consultation : CEDRATS

D.I.R.E.C.T – Mensuel / Créations / Initiatives

« D.I.R.E.C.T favorise chaque mois ce qui se crée et innove (… ) ».

(N°1) février 1982 – (En couverture) :

« Premier numéro de D.I.R.E.C.T, quelques pistes que nous maintiendrons et affinerons dans les numéros à venir ; place importante à la recherche graphique ; espace pour des textes de jeunes auteurs ; lucidité-coups de cœur pour les événements. D.I.R.E.C.T N°1, une création, une initiative ».

« J’écris mon histoire à plusieurs. Je n’aime mon histoire qu’au pluriel de l’unique, partagée, offerte et reçue, lieu d’échange, source d’exodes.

Exodes. Transhumances du pauvre, espoir de l’opprimé, libération de l’esclave, lait et miel de l’étoilé. Exodes pour lutter contre l’oubli. Je m’égare dans les yeux des Folles de la Place de Mai, à la recherche d’un amant disparu que les marées de la dictature cracheront, corps supplicié, sur le rivage du fleuve ou la plage d’un océan. Ronds de sorcières pour que je sache le cri et qu’il vrille mon tympan, béance d’une bouche mutilée, à jamais muette. Le silence sismique contre l’oubli. Des Boat People surchargés de millions d’hommes sombrent toujours, génocides orchestrés et planifiés par les fauteurs d’Ordre. Litanies sanglantes aux relents d’apocalypse qu’un présentateur en uniforme vient marteler à la télévision. Larguer les amarres, quitter le port contre l’oubli. La Pologne ! Nouvelle étape d’un chemin de croix dont les stations se nommèrent Chili, Afghanistan, Iran, Tchad, Afrique du sud, Irlande, Vietnam, Stammheim… Ne pas oublier »

1ère année de publication : 1982

Périodicité mensuelle

Directeur de publication : Bruno Hérail

Publié par S.A.R.L D.I.R.E.C.T – 38 rue Burdeau – 69001 Lyon.

Consultation : CEDRATS

Espéranto Rhône-Alpes

Bulletin saisonnier édité par la Fédération Rhône-Alpes d’Espéranto

1ère année de publication : 1997

7 rue Major Martin – 69001 Lyon.

Contact : Pascal Lécaille – pascal.lecaille@wanadoo.fr – 04 72 36 07 14

Consultation : CEDRATS

Esprit Canut (L’)

(Source : site internet – N°2, janvier 2005) – L’Esprit Canut :

Canuts au cœur : « (…) Nous connaissons tous les Canuts, ces tisseurs en soie lyonnais installés dans notre ville depuis plus de quatre cents ans (…) mais au fond, que savons-nous vraiment de l’histoire des Canuts ?

L’Esprit Canut, une association au service du patrimoine historique – notre association (…) est récente, elle a été créée en février 2004 suite au dépôt de bilan et à la liquidation judiciaire de la « Maison des Canuts » au 12 de la rue d’Ivry ; il était urgent de sauver la richesse du patrimoine historique cédé par les Canuts depuis 1960, date de la création de la « Cooptiss » (coopérative ouvrière de tissage), une S.A. qui regroupait et employait quatre cent Canuts à domicile (…) La « Cooptiss » dut déposer son bilan en 1998.

Début 99, une nouvelle société « La Maison des Canuts », abandonne le travail de production des Canuts qui faisait l’originalité de la « Cooptiss » pour ne conserver que les pôles de démonstration (musée) et de commerce (boutique). À partir de là les choses vont se dégrader rapidement (…) et vont conduire cette société à la faillite à la fin de l’année 2003 (…)

(…) Aujourd’hui, les diverses actions, dont celles de l’association « Soierie Vivante » et de notre association « Esprit Canut », ont abouti à ce que la Ville de Lyon rachète les locaux de la rue d’Ivry (…) ainsi que le patrimoine des Canuts, empêchant ainsi une opération immobilière et la disparition de ce patrimoine…

Mais la Ville de Lyon s’arrête au milieu du gué (…) et choisit la solution la moins coûteuse en décidant d’installer sur le site un exploitant privé.

(…) La réouverture de « La Maison des Canuts » va permettre, nous l’espérons, la mise en valeur du riche patrimoine que nous ont laissé les tisseurs lyonnais et d’accueillir des milliers de visiteurs qui pourront se rendre dans les autres sites (Soierie Vivante, Musée des tissus, Musée Gadagne, Soierie Saint-Georges, l’Atelier de Soierie…) alors, « que vive La Maison des Canuts ! L’esprit Canut n’est pas mort, il gueule encore (…).

Edité par l’association L’Esprit Canut

1ère année de publication :2006

Périodicité quadrimestrielle

133 bd. De la Croix-rousse – 69004 Lyon.

Contact : Bernard Warin – 08 70 34 32 58

Consultation : CEDRATS

Gazette ARFI (La)

Février 1998 –

« À quelques mois de la signature de l’Accord Multilatéral sur l’Investissement, qui remet en cause les mécanismes d’aide et de soutien réservés à la création et à la production, et qui, dans une logique toute ultra-libérale expose avec une cynique arrogance les droits imprescriptibles du plus fort, une poignée d’irréductibles musiciens vous écrit une page de ses activités et vous raconte un monde à l’image de ses utopies . »

(Source : site internet) – C’est quoi l’ARFI ? :

« Association à la Recherche d’un Folklore Imaginaire – Compagnie de musiciens professionnels implantée à Lyon depuis sa naissance en 1977, l’ARFI représente l’une des réussites collectives de la scène du jazz européen. Autour du Workshop de Lyon, du Marvelous Band (formation à l’origine de l’ARFI) et de la Marmite infernale son grand orchestre, les répertoires du collectif évoluent dans une sphère musicale très vaste, du jazz contemporain aux musiques improvisées.

Les groupes – Les groupes sont l’âme du collectif et son fer de lance. Du duo au big band, les groupes ARFI sont régulièrement invités par les grands festivals en France et à l’étranger.

Ciné-concerts – Depuis sa rencontre en 1987 avec le Cuirassé Potemkine  (plus de 100 représentations !), l’Arfi s’est constitué un répertoire de ciné-concerts. Au-delà du phénomène de mode, la démarche propose une vision différente des films : présence des musiciens et modernité des compositions, le cinéma muet devient spectacle vivant.

Événements – L’Arfi aime par-dessus tout imaginer et inventer des rencontres improbables, autour d’un lieu, d’une manifestation, ou plus simplement d’une idée.

Pédagogie – Des concerts pour jeunes oreilles aux interventions en milieu scolaire, des ateliers de création aux collaborations avec les ensembles amateurs, l’Arfi propose une palette variée d’actions pédagogiques destinées à tous les publics.

Label – Le label Arfi, un label de musiciens, est le reflet d’une musique qui trouve son accomplissement sur la scène, qu’il s’agisse d’un groupe ou d’un projet particulier comme une musique pour un film (…) Près de 50 disques depuis les premières productions sur Arfi Move, des collaborations multiples et une nouvelle collection pleine de promesses.

Parution irrégulière mais néanmoins indispensable de l’Association à la Recherche d’un Folklore Imaginaire (ARFI).

1ère année de publication : 1998

Périodicité irrégulière

Contact : 04 72 98 22 00

16, rue Pizay – 69001 Lyon.

Consultation : CEDRATS

Improbable (L’)

L’improbable existe depuis 1988. C’est une association qui organise des rencontres, des débats, et publie son bulletin du même nom.

« À l’improbable, c’est à dire à ce qui est… À un esprit de veille. Aux théologies négatives. À une poésie désirée de pluies, d’attente et de vent. À un grand réalisme qui aggrave au lieu de résoudre, qui désigne l’obscur, qui tienne les clartés pour nuées toujours déchirables. Qui ait souci d’une haute et impraticable clarté. » – Y.B.

Collection CEDRATS de 2006 à 2011 (n°59 à n° 73)

Périodicité mensuelle

Contact : Dominique Neveux (Président) – Jean-Claude Romettino (directeur de publication)

Maison des associations 5, place Saint Jean – 69005 Lyon.

limprobable88@orange.fr

Consultation : CEDRATS – La Gryffe –

Jalouse pratique

Pli urgent six fois l’an, « l’aujourd’hui littéraire »

1ère année de publication : 1993 / DNP : 1995

Périodicité bimensuelle

Editeur : Jalouse pratique, 80 rue Hénon, 69004, Lyon

Consultation : BM Lyon  – Fonds Chomarat

Lettre Horlieu – (x) (La)

Lettre – programme  de Horlieu

Des éditos  qui prennent position : intermittents, menace de l’extrême droite, sida…

– Vous existez depuis un an et vous ne vous êtes jamais expliqué sur ce nom : HORLIEU.

– Je vous rappelle tout d’abord qu’à l’origine de Horlieu, il y a un groupe : le groupe « Partage et lisières » qui rencontrait d’énormes difficultés pour présenter son travail. Jamais il ne rentrait dans les « partages » (eh oui) institués de la culture. Être « entre », « à l’orée de » travailler les frontières sont la matière même de nos spectacles.  Ces deux noms, « Horlieu » et « Partage et lisières » ont tous deux été brigandés. « Partage et lisières » est le titre d’un roman de Jean-Claude Montel, quand au mot « Horlieu », il sort d’un livre du philosophe Alain Badiou, « Théorie du sujet ». Littérature et Philosophie  sont très présents à Horlieu (…)

– Mais alors quelle est votre « affaire », comme vous dites ?

– Ce serait plutôt de soustraire l’art, la science… à la culture. (…) Soustraire l’art à la culture c’est précisément appréhender l’art comme pensée.

– Pensée, vous n’avez que ce mot à la bouche. Vous ne seriez pas un peu élitiste ?

– Allons bon !  Penser est pour moi synonyme de « avoir de la tenue », ne pas se vautrer dans le « c’est comme ça » de l’opinion. Et ça, tout un chacun le peut, s’il le décide. C’est l’approche de l’art, comme de la science, en terme de culture qui est parfaitement élitaire, ou plutôt inégalitaire.(…) La culture c’est à la fois une démagogie et une intimidation, une pratique de l’inégalité (…) Penser peut donner lieu à beaucoup de joie et d’enthousiasme. L’art se rencontre dans ce travail de pensée (voir Daniel Levy). Il y a là quelque chose de profondément égalitaire, vous ne croyez pas ? Et d’exigeant bien sûr. Un ami a une belle formulation pour dire cela, il dit que c’est « prendre rendez-vous avec soi-même ».

– Mais alors quel public visez-vous ?…

1ère année de publication : N°1 septembre-décembre 1995 / DNP :  mars-juin 2001

Périodicité trimestrielle

30 rue René Leynaud 69001 Lyon

Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat