Posté: novembre 16th, 2011 | Auteur: mimmo | classé dans: Antimilitarisme - Non-violence | Mots-clés: Lyon | Commentaires fermés sur Alternatives non-violentes
« La non-violence n’est pas la résignation, mais la lutte ».
« (…) La période à laquelle notre revue a été lancée, à l’automne dernier (1973), après le putsch au Chili et en plein combat des LIP, nous a engagés dans la recherche d’un socialisme non-violent. C’est pourquoi nous avons tenté un premier numéro sur l’antimilitarisme, laissant entendre que celui-ci ne pouvait qu’aller de pair avec l’anti-capitalisme. C’est pourquoi aussi nous avons demandé à un ami marxiste cet article si attaqué de notre numéro 2, où certaines positions non violentes étaient passées justement au crible de la critique marxiste. C’est pourquoi enfin, nous avons consacré notre numéro 3 à « syndicalisme et non violence », et qu’avec ce numéro 4 nous revenons sur la plupart de ces questions. À vrai dire, nous pensions mettre en débat dans ce numéro 4 notre orientation pro-révolutionnaire… On n’y trouvera donc pas vraiment « les non violences en débat » mais beaucoup plus une même politisation de la non violence ou des non violents ». Extrait de l’édito de Christian Delorme, Alternatives Non Violentes, n°4
Au travail pour le n° 5: « S’il y a une affirmation qui revient toujours dans nos analyses, nos projets, nos manifestes, c’est bien la nécessité d’un changement dans nos inquiétudes quotidiennes, nos manières de penser, nos réflexes idéologiques… « révolution culturelle », « changer les mentalités en même temps que les structures », « vivre autrement », etc. autant d’expressions qu’on retrouve sans cesse, et pas seulement chez nous. Il y a sûrement là quelque chose de très important mais, en même temps, on se demande s’il n’y a pas un grand malentendu : on peut mettre là-dessous à peu près n’importe quoi, et le lien entre ces changements-là et les changements politiques n’est jamais analysé. Pour un peu, on se contenterait de dire : quand beaucoup de gens et de groupes auront fait leur révolution individuelle et communautaire, il n’y aura plus de problèmes politiques, économiques : ce sera sans douleur, le socialisme libertaire non violent écologico-convivial… Pour d’autres, moins naïfs et plus sceptiques, il s’agit simplement d’un « sauve-qui-peut » individuel ou communautaire, en marge d’une société « pourrie » qu’on a aucune chance de transformer… Ces problèmes méritent réflexion et clarification. C’est pourquoi le n°5 de la revue y sera consacré. »
1ère année de publication : 1973
Périodicité bimestrielle
22, rue de l’Eglise – 69003 Lyon
Entre autres collaborateurs : les membres du Mouvement Lyonnais de l’Action Non Violente 68 rue Mercière, 69002 Lyon
Directeur de publication : Georges Didier
Consultation : La Gryffe – Observatoire – CEDRATS
Posté: novembre 16th, 2011 | Auteur: mimmo | classé dans: 1980 (années), 2010 (années), Antimilitarisme - Non-violence | Mots-clés: Lyon | Commentaires fermés sur Cahiers de Damoclès (Les)
(Supplément au n°1) Avril 1985 :
« Le Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits a été créé récemment (1984) à l’initiative d’une petite équipe de chercheurs et de militants associatifs lyonnais. L’objectif du Centre vise à collecter, traiter et diffuser une information sur les problèmes de stratégie, de guerre et de paix, de militarisation et de défense. Il s’agit de se doter d’un outil qui permette d’analyser autant que possible l’énorme masse documentaire qui est publiée sur ces différents thèmes et d’en faire bénéficier le vaste public du monde de la militance et des organisations associatives. Dans ce but, le Centre s’est organisé pour traiter et archiver une documentation constituée d’ouvrages, revues, coupures de presse, documents publics et privés… selon un plan de classement soigneusement mis au point. Nous en arrivons maintenant au début de la période « opérationnelle ». Deux types de publications vont donc voir le jour an avril 1985 : un bulletin mensuel ‘Damoclès’, qui sera amélioré au fur et à mesure des parutions et (…) les Cahiers de Damoclès, à parution irrégulière et qui seront centrés sur l’analyse d’un thème particulier.
Nous n’avons pas l’intention de ‘prendre parti’ à proprement parler, nous ne sommes d’ailleurs liés à aucune organisation politique ou religieuse. Mais nous voulons tenter de fournir des éléments d’information et de réflexion aux militants et associations qui, en connaissance de cause, pourront par eux-même se faire des opinions et les diffuser sous leur propre responsabilité.
Nous espérons pouvoir — à notre niveau — contribuer à faire émerger un véritable débat sur les questions de défense dans un pays où la désinformation semble de règle à ce sujet. » Le bureau du Centre de Documentation.
1ère année de publication : 1985 / DNA : 2009
Périodicité : mensuelle (bulletin); irrégulière : cahiers
Publication du Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits (CDRPC) – 187 montée de Choulans – 69005 Lyon.
Contact : Patrice Bouveret
Consultation : La Gryffe – Observatoire – CEDRATS (N° 1 à 129 / 1985 à 2009)
Posté: novembre 16th, 2011 | Auteur: mimmo | classé dans: Antimilitarisme - Non-violence | Mots-clés: Lyon | Commentaires fermés sur Enragez-Vous !
« Une armée, une police, une justice, un État, au nom de quoi ? Au nom de qui ? De quel droit ? Leur armée, leur justice, leur police, leur État, tout cela ne nous concerne pas. Nous ne reconnaissons à personne le droit de disposer de notre vie et de notre liberté, même partiellement. Nous nions à des militaires le droit de nous obliger à donner un an de notre vie en vertu de notions qui nous sont totalement étrangères. Nous nions à des policiers (dont l’intégrité pourrait encore être remise en cause) le droit de nous arrêter, de nous brutaliser et de nous incarcérer arbitrairement. Nous nions enfin le droit à des magistrats de nous juger, et qui plus est, de nous condamner. Nous refusons, avec tout ce que cela implique de détermination et de violence leur « égalité ». À la place de leur « légalité », nous avons choisi notre illégalité. Nous sommes les hors-la-loi de leur société pourrie. »
Samedi 25 Novembre 1972 – 17h : « Nous sommes à monter à l’aide d’une échelle sur la plateforme EDF-GDF, place de la République. Après avoir déployé deux banderoles « Non à l’armée, insoumission collective » et « L’armée, chien de garde du système », nous lisons la lettre collective proclamant notre intention de nous insoumettre ainsi que différents textes. Une cinquantaine de camarades distribuent sur les trottoirs le tract : « Nous ne nous soumettrons pas ». Plusieurs fourgons de police arrivent une demi-heure plus tard sur les lieux. Ils commencent par tenter de disperser la foule qui s’est amassée sur les trottoirs et interpelle sans aucun ménagement une vingtaine de manifestants ainsi que des passants. Une heure et demie plus tard, après trois sommations, le commissaire fait appel à un service de dépannage qui ouvre les portes de l’appartement dont les fenêtres donnent sur la plateforme. C’est alors qu’une dizaine de policiers, après nous avoir frappé dans le ventre pour nous faire lâcher prise, nous empoignent un par un par la tête, les cheveux, les bras et les jambes, et nous traînent ainsi pendant une dizaine de mètres sur la plateforme jusqu’à une fenêtre par laquelle ils nous jettent à l’intérieur. Là encore, dans l’obscurité d ‘un couloir, nous sommes frappés à coups de poings, de pieds et de matraques. Nous roulons plus que nous descendons l’escalier de l’immeuble, et nous sommes jetés dans un car. Des membres du Garm, qui n’avaient pas encore été embarqués, se jettent devant les cars de police et se couchent par terre. La foule hostile à la brutalité bestiale des forces de l’ordre, entoure les fourgons de très près. L’un d’entre nous, plus sévèrement touché, saigne abondamment de la tête. Arrivé au commissariat, alors que notre camarade, que nous avions étendu sur une table se trouve dans un état de plus en plus alarmant et demande à être emmené d’urgence à l’hôpital, on le fait encore attendre une bonne heure pour le transporter au pavillon d’urgence d’Edouard Herriot, atteint d’un traumatisme crânien avec perte de connaissance. Les brutalités policières ne sont que l’expression de la crainte du système face au mouvement antimilitariste, et ne nous empêcheront pas de continuer de plus en plus nombreux la lutte.
À la suite de cette intervention, le camarade blessé porte plainte contre X pour coups et blessures volontaires. Évidemment, cette affaire se terminera par un non-lieu prononcé courant novembre 73. par contre six inculpations suivaient pour injures publiques envers l’action publique de la police et de l’armée. Un an après, les six membres du G.I.T. vont comparaître en correctionnelle pour répondre de ces inculpations. Le tarif normal est de 4 à 5 mois de prison. Nous sommes prêts à répondre de nos actes et de nos paroles. D’autres sont prêts à témoigner de la brutalité des forces de l’ordre. De toute façon, nous transformerons une fois de plus, le procès en tribune politique. La justice tombera-t-elle dans son propre piège ? »
Publié par le Groupe Insoumission Totale (G.I.T.)
1ère année de publication :1973
C/o Martial Gardona – BP 608 RP 69221, Lyon Cedex 1.
Contact : Martial Gardona
Consultation : La Gryffe – CEDRATS
Posté: novembre 16th, 2011 | Auteur: mimmo | classé dans: Antimilitarisme - Non-violence | Mots-clés: Lyon | Commentaires fermés sur GARM Info
(Source : Projet de texte de présentation du GARM – Si on ne s’occupe pas de l’armée… elle s’occupe de nous !)
Contre l’embrigadement : « Un an d’armée, c’est pas seulement chiant, mais à travers le service national, on apprend : l’obéissance au quotidien ; à servir l’Etat, à forger le patriotisme qui profite aux classes dominantes au détriment d’une solidarité de classe (…)
L’armée assure le dressage phallocratique (culte de la virilité, frustration /compensation sexuelle durant le service…) et véhicule l’image du rôle de chef (de bataillon, de famille, du personnel), pendant que la femme pond des gosses et assure l’intendance (bouffe, fabrication des munitions, armes en temps de guerre…).
L’armée assoie son autorité sur la désignation d’un ennemi et exalte la haine, le racisme à son encontre qu’il soit à l’extérieur ou à l’intérieur.
Le pouvoir utilise le besoin légitime de sécurité pour développer une campagne sur l’in-sécurité et favoriser ainsi la peur, le repliement individuel des gens, en lui laissant les mains libres pour renforcer l’arsenal répressif. »
Contre la militarisation de la société : « développement d’une industrie de guerre (…) ; les ordonnances de 59 (…) ; la défense opérationnelle du territoire (…) ; la gendarmerie… la 4ème armée (…) ; la justice militaire (…) ; une armée jaune (…) ; occupation du terrain (…) ; la nucléarisation (…) ; la recherche kaki (…) ; contre l’armée impérialiste (…) ».
Nos objectifs : « Notre lutte vise à : l’abolition du service national ; la destruction des corps professionnels de répression ; la neutralisation du complexe militaro-industriel (…) Il y a bien sûr le refus d’obéir, mais il peut aussi y avoir le refus de commander. L’armée et les polices sont les instruments étatiques de légalisation de la violence. Pour la neutraliser, il n’est pas possible de la réformer. De même, croire qu’il faut l’infiltrer pour la retourner le jour J, contre ses oppresseurs est un leurre et ne conduit qu’à développer une nouvelle caste d’oppresseur. Reste la troisième voie… la nôtre… à définir…
Toutefois, même si ces attitudes (réformistes et révolutionnaires) ne vont pas dans le même sens, elles permettent d’affaiblir l’armée et le militarisme. Objectif tout de même souhaitable. »
1ère année de publication : 1980
C/o CEP – 44 rue Saint-Georges – 69005 Lyon.
(N°3) 15 octobre 1980.
Consultation : Observatoire des armements
Posté: novembre 16th, 2011 | Auteur: mimmo | classé dans: Antimilitarisme - Non-violence | Mots-clés: Lyon | Commentaires fermés sur Lettre de l’Observatoire des transferts d’armements (La)
(N°1 /95) 1er Trimestre 1995 :
«Transparence – Les transferts d’armes font partie de cette zone d’ombre du commerce international où peu nombreux sont ceux qui souhaitent y voir régner la lumière. Pour les Etats, la production et les ventes d’armes sont partie intégrante de la politique étrangère et de sécurité, un moyen d’affirmer leur puissance (militaire) et leur place dans le jeu des relations internationales. Secret diplomatique, caractère confidentiel et concurrentiel des transactions commerciales et secret défense se conjuguent pour contribuer à l’opacité des transferts d’armements. Du côté des peuples, les armes signent l’hégémonie de la violence dans le règlement des conflits, la guerre avec ses cortèges de massacres engendrant l’accumulation des haines et des projets de revanche. La chute du Mur de Berlin, mais plus particulièrement la guerre du Golfe, ont provoqué un sursaut de la communauté internationale : fin décembre 1991, les Nations Unies décident d’ouvrir un Registre international des ventes d’armes pour instaurer plus de transparence. Au cours de cette même année, en France, toutes les grandes formations politiques ont déposé des propositions devant le Parlement pour garantir un contrôle démocratique dans ce domaine réservé aux secrets des cabinets ministériels. Mais le souffle est vite tombé. Deux éditions du registre de l’ONU ont été publiées, documents quasiment ignorés de nos parlementaires qui, cette année, au détours des multiples rapports budgétaires sur la défense, n’ont eu à leur disposition, en matière de vente d’armes, qu’une simple page de généralités…
Issu d’une initiative indépendante, l’Observatoire des transferts d’armements veut combler une lacune et exercer la permanence d’une vigilance. Mais une ambition ne se cantonne pas à l’expertise, fût-elle la plus pertinente : il s’agit de créer un pôle de réflexion et de propositions sur les alternatives possibles et la nécessaire reconversion d’un système industriel de l’armement sur-dimensionné tant dans notre pays que dans les principaux pays exportateurs d’armes. »
1ère année de publication : 1995 (collection CEDRATS : n°1 à 32 / 1995 – 2002)
Editée par le Centre de Documentation et de Recherche sur la Paix et les Conflits (CDRPC) – 187 montée de Choulans – 69005 Lyon
Contact : Patrice Bouveret
Consultation : CEDRATS – Observatoire
Posté: novembre 16th, 2011 | Auteur: mimmo | classé dans: 1970 (années), Antimilitarisme - Non-violence | Mots-clés: Lyon | Commentaires fermés sur Lettre des Objecteurs
Lettre des Objecteurs : héritière de la Lettre de Brignoles, premier périodique objecteur depuis le statut de 1963,(cesse de paraître en 1975)
Animée et produite par le comité de Romans, imprimée et diffusée par Lyon.
Depuis 1979, le GARM (Groupe d’action et de résistance à la militarisation) participe au réseau de correspondants qui anime le journal Objection.
L’équipe du Mans qui assume l’animation et la réalisation du journal depuis octobre 79, arrêtera son activité à Noël 1980.
La lettre des objecteurs et le Garm de Lyon communiquent –
Supplément à la Lettre des Objecteurs
Supplément à la Lettre n°19 – Où va-t-on ? :
« Depuis plus de 4 ans, le Groupe d’action et de résistance à la militarisation (Garm) entretient une agitation antimilitariste sur la région lyonnaise. À aucun moment, il n’a été inquiété pour la diffusion de ses idées politiques. Quelques procès, conséquence de manifestations de rue, démontrent néanmoins la volonté du pouvoir de limiter l’activité militante. À aucun moment, il n’a affronté les militants, mais à chaque fois il a tente de les intimider (…).
Aujourd’hui, face au Garm et au mouvement anti-militariste en général, le pouvoir semble changer de tactique : tout d’abord, il les reconnaît politiquement, puis il les frappe maintenant, directement, sur les idées politiques émises. Toute critique de l’armée est considérée comme comme un délit…
Cette répression brutale et hystérique du pouvoir face au mouvement anti-militariste démontre plusieurs choses : le mouvement anti-militariste existe politiquement et acquière une large audience dans la jeunesse… Réciproquement, les politicards civils partisans d’un régime fort la défendent contre toutes contestations, remises en cause, ou simple interpellation. (…) Plus personne n’a le droit de parler de l’armée, surtout pas le simple citoyen. L’armée est le sujet tabou…
Aujourd’hui à Lyon, 12 personnes sont inculpées sur leurs idées politiques. Ne pouvant frapper tous les militants, le pouvoir s’attaque à l’imprimeur, bientôt tous les textes à imprimer passeront devant une commission de censure (…) tous les militants qui diffuseront leurs idées seront poursuivis. (…)
Dans cette répression, le pouvoir trouve un allié sûr dans cette justice dite indépendante… Cette répression est un élément actuel de la lutte anti-militariste. La dénonciation de la militarisation va bien au-delà de cet aspect. Les procès que le pouvoir désire, seront avant tout politiques. Ces tribunes seront le moyen pour nous de dénoncer à nouveau le rôle de l’armée dans notre société et la place de plus en plus grande qu’elle occupe dans la politique du pays (…).
Ce dossier est un premier élément d’information et de solidarité de tous les anti-militaristes et progressistes, contre la répression du pouvoir. Il doit être le point de départ d’une dénonciation des problèmes militaires. Il peut contribuer à développer toutes les formes de luttes contre la militarisation. Ces tracts qui gênent le pouvoir et ces textes doivent être des moments de l’activité militante anti-militariste. (…) »
1ère année de publication : 1970
Périodicité : bimestrielle
C/o Dominique Arrive, 25 bis rue Lamartine – 69003 Lyon.
Consultation : Observatoire – La Gryffe
Posté: novembre 16th, 2011 | Auteur: mimmo | classé dans: 1990 (années), Antimilitarisme - Non-violence | Mots-clés: Lyon | Commentaires fermés sur Lettre pour la Paix
Avril 1994 – Votre voix, votre cri ! :
« Tous les participants aux Assises Nationales pour la Paix (07.11.1993) ont convenu de prolonger les débats. Les échanges ont montré que la construction de la paix exige une conception nouvelle des rapports entre les hommes, les peuples, les Etats, qui ne soient pas basés sur la force ou la violence, mais sur la coopération et la communauté d’intérêts.
Il y a nécessité d’inverser l’ordre infernal qui pèse sur la vie dans tous les domaines. L’expression de l’opinion publique, la voix des pacifistes, n’ont pas de place dans les grands médias ? Alors prenez la parole, dites ce que vous pensez en utilisant le questionnaire ci-joint. (…) Il n’y a pas de raison de laisser agir ceux qui décident de notre avenir, qui décident de priver d’emploi, de jeter dans l’angoisse et la misère, de priver de droit à la dignité des millions d’êtres humains. Le budget « défense » engloutit des sommes folles, qui pourraient être utilisées et l’espoir dus aux jeunes surtout. »
1ère année de publication : 1993 / DN A : 1999
Publiée par Les Amis de l’Appel des Cent pour la paix– Rhône
19 rue de Marseille – 69007 Lyon.
Contact : Y. Talbot – Joseph Jacquet
Consultation : CEDRATS
Posté: novembre 16th, 2011 | Auteur: mimmo | classé dans: 1980 (années), 1990 (années), Antimilitarisme - Non-violence | Mots-clés: Lyon | Commentaires fermés sur Moc’quez vous (Le)
(N°45) Février 1990 :
« Les droits de l’Homme ne sont pas respectés dans votre pays !!! Les objecteurs au service militaire en sont les premières victimes ». « Les jeunes français pourront, dès cette année, effectuer leur service militaire « civil » en Europe de l’Est, dans l’enseignement ou des entreprises. Ce programme baptisé « volontaires pour l’Europe » a été annoncé samedi par le secrétaire d’Etat Thierry de Beaucé, au rassemblement de jeunes d’Est et Ouest organisé par SOS racisme. Quelques 2000 postes seront créés dès cette année… (Lyon Libération, 5 janvier 90).
Certes, la durée de ce service-national-militaire-civil n’est pas précisé mais il va sans doute de soi (enfin du gouvernement actuel) que cela va se passer comme prévu dans le protocole armée / éducation, à savoir qu’il y aura sur le marché un service civil à deux vitesses, voire trois… Déjà, avant, j’avais quelques difficultés à comprendre les raisons qui permettaient à certains jeunes citoyens français d’effectuer douze mois de service national de plus que les autres, parce qu’ils refusaient le port et l’usage des armes contre d’autres hommes. Enfin maintenant c’est ach’ment pratique, on a le choix : 1° l’option rapide : 12 mois de service national militaire civil en France ou en Europe de l’Est, dans l’enseignement ou dans une entreprise. 2° l’option moyenne : 18 mois de service national coopération civile à l’étranger, mais pas n’importe où, dans un éventail d’activités économiques très larges. 3° l’option escargot : 24 mois de service national civil des objecteurs de conscience dans des associations ou des organismes à vocation sociale, humanitaire ou culturelle (c’est sûrement parce c’est plus long à écrire que c’est plus long à faire).
Ainsi, si tout cela est fait dans un esprit très démocratique Messieurs les Ministres du Pouvoir, je ne perçois pas très bien la logique et la justesse des raisonnements qui ont entraîné la mise en place de telles lois régissant le service national. Et plus ça va, et plus les paradoxes s’amplifient… Sans doute avez-vous beaucoup de travail et de chats à fouetter, heu, de dossiers à traiter, Messieurs les Ministres ; mais levez donc la tête trois minutes, et vous verrez des objecteurs en service civil qui désertent au bout d’un an, d’autres qui vont abandonner leur poste pendant 5 jours au mois de mars, et en profiter pour vous faire part de la légitimité de leurs revendications. Et il y a même des objecteurs qui réfléchissent et se posent des questions sur le contenu de ce fameux service national. Et vous lecteurs, si vous voulez en savoir plus, lisez donc ce fameux numéro du ‘Moc’quez vous’, vous ne serez pas déçus ! À bientôt ! » — Edito de André R.
1ère année de publication : 1985 / DNA : 1990
Périodicité mensuelle
Directeur de la publication : Philippe Gague
Edité par le Mouvement des Objecteurs de Conscience (MOC Lyon) –
C/o C.E.P, 44 rue Saint Georges – 69005 Lyon.
Consultation : CEDRATS (n°1 à 47)
Posté: novembre 16th, 2011 | Auteur: mimmo | classé dans: 1970 (années), Antimilitarisme - Non-violence | Mots-clés: Lyon | Commentaires fermés sur Objection, journal des Comités de lutte des objecteurs
Informations sur les procès en cours, les actions menées par les objecteurs de conscience ainsi que des dossiers dénonçant la militarisation croissante de la société.
1ère année de publication : 1974
BP 70 – 69201 Lyon Cedex 1
Directeur de publication : Pierre Groulade
Consultation : La Gryffe – Observatoire – CEDRATS
Posté: novembre 16th, 2011 | Auteur: mimmo | classé dans: 1970 (années), 1980 (années), Antimilitarisme - Non-violence | Mots-clés: Lyon | Commentaires fermés sur Objections, Bulletin de liaison antimilitariste
(N°1, nouvelle série) 19 octobre 1981 :
« Objections est un outil de lutte pour toutes celles et tous ceux qui luttent contre la militarisation de la société et contre l’armée en vue de la supprimer et non de l’aménager.
La lutte contre la conscription et les menaces de guerre sont notamment des axes qu’Objections soutient totalement.
Le bulletin privilégiera la (les) lutte(s) collective(s) qui se développera(ont) face au service national. Le bulletin se fait l’écho de toutes les autres luttes antimilitaristes (ventes d’armes, force de frappe, manœuvres militaires, etc.).
Objections existe et n’existera que s’il est pris en charge collectivement. Le réseau de correspondants est responsable du bulletin et donc décide de son évolution et de sa survie. »
1ère année de publication : 1975 / DNA : 1981 (suivent de nouvelles séries à partir de 1981)
Périodicité bimensuelle
Directrice de publication : M.-C. Peiffer (pour la période 1975 – 81)
Directeur de publication : Patrice Bouveret (pour la période 1981 – 85 )
BP 70 69202 Lyon Cedex 01
Consultation : CEDRATS – La Gryffe