CGL Infos / Mensuel d’information de la communauté gaie et lesbienne

CGL Infos / Mensuel d’information de la communauté gaie et lesbienne

« Certains esprits chagrins prévoyaient le pire. La bande d’illuminés qui, sans relâche, a cet été travaillé pour vous n’en a eu cure. Nous vous avions promis un véritable Centre Gai et Lesbien à Lyon pour la rentrée. Eh bien c’est chose faite ! A partir du 6 octobre prochain le CGL sera ouvert au public tous les jours de 18h à 20h et le samedi de 14h à 16h. Ce numéro de CGL Info est le second et nous l’espérons pas le dernier. Nous voulons ce journal mensuel au service de la communauté gai et lesbienne de Lyon (toute la communauté, même et surtout les folles,les camionneurs, les dragg queens, les gros, les mal baisés…) sans exclusive donc. Ce journal est le vôtre. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos annonces, vos articles et pourquoi pas vos photos. »  Arnaud de Champs

1ère année de publication : 1995 (deux numéros, été et septembre)

Périodicité mensuelle

Directeur de publication : Arnaud de Champs

CGL Infos, C/O Centre gai et Lesbien, BP 1033, 69201 Lyon Cedex 01

Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat

D’ébats féministes

D’ébats féministes / Bulletin du Mouvement Français pour le Planning familial

(N°1) Mai 1999 – : Le Planning Familial est à la fois un « centre de planification », c’est-à-dire un lieu où l’on parle de sexualité, où l’on vient chercher une contraception, consulter un-e médecin, etc., mais c’est aussi une association qui défend des objectifs politiques : féminisme, accès aux soins et à l’information pour tous et toutes, lutte contre les inégalités sociales.

Ces deux versants de notre travail de terrain se répondent l’un l’autre : que ce soit pour une IVG, une première pilule, des violences domestiques ou des problèmes relationnels, les manières d’aborder ces questions sont différentes selon la réflexion que l’on développe sur la sexualité, les rapports hommes/femmes et les stéréotypes sexuels. Inversement, c’est notre pratique auprès de femmes et d’hommes qui viennent au centre ou dans nos animations, qui alimente notre réflexion et nous permet de dégager des priorités politiques.

Ce double mouvement, nous le vivons de l’intérieur, parfois sans le penser de manière formelle et théorisée, mais il est difficilement perçu de l’extérieur : notre image oscille entre le simple « prestataire de services » en santé, et le groupe militant impliqué dans des combats politiques.

Par ce bulletin qui s’adresse avant tout aux adhérent-e-s et aux associations avec qui nous sommes en lien, nous voulons donc essayer de mieux faire connaître nos actions et nos prises de position. D’ où le choix d’un matériau composite, avec plusieurs niveaux d’informations : le local, avec la présentation de nos initiatives (quand on en a !), la vie de l’association, les enjeux au niveau départemental ou régional.

Le national, au sens où le Planning est aussi une confédération, avec des débats internes, des expériences à faire connaître, des prises de positions collectives. Notre groupe fait partie d’une commission nationale sur l’avortement, et l’article que vous trouverez dans ce numéro sur le Rapport Nisand est un exemple de ce travail.

L’actualité des droits des femmes, avec des brèves et des articles plus longs comme ici celui qui concerne les opposants à l’avortement.

Des informations médicales, car la volonté d’ »éducation populaire » dans laquelle nous nous inscrivons passe par la
connaissance critique des nouvelles techniques.

Et également, des analyses, des informations sur d’autres associations, etc. Nous espérons par ce projet donner une idée plus précise du Planning et pourquoi pas susciter l’envie d’y militer… »

1ère année de publication : 1999 / DNA : septembre 2011

(MFPF du Rhône), 2 rue Lakanal – 69100 Villeurbanne.

Contact – MFPF – 04 78 89 50 61

Consultation : CEDRATS

Et ta sœur ?!

Et ta sœur ?!

(N°1) 1998 – Détour et retour sur l’histoire : « En janvier 1997, un groupe non-mixte se constituait à Lyon. Pendant  l’année, il évolua et de plus en plus de femmes s’y rattachèrent. Elles organisèrent une manifestation de nuit le 8 mars, des débats publics, des réunions à thèmes en non-mixité… Des femmes de ce groupe publièrent un numéro du journal « La menstrueuse », écrit « par des femmes et pour des femmes ». Sorti en juin 1997, ce numéro restera le premier et le dernier du nom.

Au fil du temps, plusieurs tendances se distinguent, et les multiplicités, les priorités différentes font qu’elles n’ont pas
poursuivi toutes ensemble. Aujourd’hui, les personnes et les projets de la dynamique féministe lyonnaise se relient par un bulletin mensuel : « La FallopE Périclit’E ».

Quant à la revue « et ta sœur ?! », c’est un projet autonome issu de cette dynamique commencée en 1997. ». « Et
ta sœur ?! Prend son envol en ce mois de mars 1998. Elle est créée par des femmes pour des femmes. Nous sommes lesbiennes, bies, hétéroes, entre 20 et 30 ans et nous avons les désirs d’une revue à l’image de notre diversité, de nos envies de construction personnelle sociale et politique. Ainsi, articles « de fond », textes de vécus, infos, dessins, textes littéraires, chansons, s’y cotoient.

Notre collectif est non mixte et certaines d’entre nous s’impliquent dans d’autres militances : mouvements de chômeuses/rs, anti-capitalisme, réseaux lesbiens, syndicalisme, anti-spécisme, lutte contre l’extrême droite… Nous tendons à être anti-essentialistes et féministes ; un féminisme en lien avec d’autres luttes.

Et ta sœur n°2, s’il n’est pas prématuré, s’il n’est pas retardataire, sortira dans 9 mois, en octobre/novembre 1998. Le
chemin se fait en marchant, aussi nous espérons que comme pour nous, « et ta sœur ?! » vous donnera force et élan. « Les luttes des femmes changent la vie toute entière ». Bisous à toutes nos copines et à toutes nos amantes d’ici et d’ailleurs.

Féministes tant qu’il le faudra ! ».

Féminisme : « C’est reconnaître que la situation des femmes est un sujet de révolte. C’est se reconnaître comme faisant partie d’un groupe social opprimé — les femmes — et lutter politiquement contre l’oppression de cette place là. C’est également un projet de liberté : refuser d’être objet d’oppression et vouloir se construire comme sujette autonome. ».

Anti-essentialisme : « mais d’abord qu’est-ce que l’essentialisme ? C’est croire en une nature éternelle, immuable de « la femme ». C’est souscrire au « mythe de la femme » et des caractéristiques supposées « féminines » qui lui seraient « naturellement » associées. Or « la femme comme telle, essence éternelle, n’existe pas. Elle est le produit (possible) d’une certaine constitution et d’une certaine histoire variables selon les individus. On n’est pas femme, on ne
naît pas femme, on le devient. Ce qui implique aussi qu’on puisse ne pas accomplir ce devenir ».

Être anti-essentialiste, c’est penser que les situations, comme ce que nous sommes, n’ont rien de naturel, d’immuable, et que tout est construit socialement (à travers des rapports de domination). C’est donc penser que ce qui est socialement / historiquement constitué, peut être changé par des luttes politiques ».

1ère année de publication : 1998

6, rue de la Victoire – 69003 Lyon.

Contact : Françoise Blanchon 6, rue de la Victoire, Lyon 69003

Consultation : CEDRATS

Femmes contre les intégrismes

Femmes contre les intégrismes

Trois numéros : n°7 juin 2001, n°8 novembre 2002, n°9 décembre 2003 (n° archivés au CEDRATS)

Revue de Femmes Contre les Intégrismes, BP 69239 cedex Lyon.

Consultation : CEDRATS

Femmes travailleuses en lutte

Femmes travailleuses en lutte

Regroupement des femmes travailleuses de : Hopital psychiatrique du Vinatier, CCP Lyon, Caisse d’Allocations Familiales, EDF, Paris Rhône, Câbles de Lyon

1ère année publication : 1978

Editeur : Femmes Travailleuses en Lutte Centre 1er Mai, 8 rue St George, 69005 Lyon

Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat

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La Cause des femmes

La Cause des femmes

n°3 septembre 1975  « Nous, les femmes, sommes la moitié de l’humanité, et depuis des millénaires, le sexe fort fait de nous ses boniches et des bêtes à plaisir. Mais ces dernières années, surtout depuis 1968, des milliers et des milliers d’entre nous se sont dressées, et crient leur colère, d’une même voix en Europe et en Amérique, et avec une énergie inconnue dans le passé. Il faut abattre ce système d’oppression de la femme par l’homme, le patriarcat. Cette lutte d’émancipation ne peut être l’oeuvre que des femmes elles-mêmes ; il n’y a qu’une solution : l’oganisation massive et autonome dans le
M.L.F.

Les partis de droite ou de « gauche » repoussent, par mépris et par peur, l’abolition du patriarcat qui remet en cause les bases de l’ordre social. Les mouvements progressistes et révolutionnaires actuels refusent aux femmes le droit de s’organiser entre elles, et méconnaissent la nécessité du mouvement féminin pour l’affranchissement du peuple travailleur…

« Nous, les femmes, luttons dans l’immédiat : pour l’avortement et la contraception libres et gratuits : contre le « devoir conjugal », la claustration au foyer, la double journée, contre les brutalités « viriles », l’insécurité dans la rue, la pornographie misogyne. Dans chaque quartier et sous contrôle populaire : pour dix fois plus de crèches et garderies, ouvertes aux enfants de 1 mois à 6 ans, 24 heures sur 24, des restaurants, laveries et salles de réunions publics. Pour
le versement direct de la moitié du salaire du mari aux femmes au foyer, le divorce libre à l’Etat civil à la seule demande de la femme (divorce par consentement féminin) ; pour des salaires décents pour les travailleuses, contre les métiers « réservés » à chaque sexe. Nous les femmes, nous voulons cela pour nous approcher de notre but : la participation des femmes à la production sociale, dans un monde où le salariat et le patronat seront abolis, comme le réclame le syndicalisme ouvrier ; la suppression de la famille patriarcale monogamique, reposant sur l’oppression de la femme par l’homme et des enfants par les parents.

Nous, les femmes, indiquons la seule voie pour réaliser l' »UNITE HUMAINE », la réconciliation de l’homme et de la femme, pour laquelle combattait Flora Tristan ; il y a 120 ans dans notre pays.

Vous, les femmes, jeunes filles, ménagères, travailleuses, grands-mères, faites comme nous, sortez de votre cuisine pour faire le ménage en grand dans cette société d’hommes. »

La Voix des Femmes

La Voix des Femmes

« Pourquoi un journal de Femmes ? La période paraît pourtant clémente…Nous  sortons juste de la célébration  de la traditionnelle fêtes des mères, l’année 75 a été proclamée « Année Internationale de la Femme », nous avons une secrétaire d’Etat qui s’occupe particulièrement de nous et de promesses de réformes en reformettes, il paraît qu’on va bien nous améliorer la vie. Que ne nous promet-on pas ? Une magnifique loi sur le divorce, une lutte contre la publicité sexiste et même, parce que nous nous sommes battues avec acharnement pendant quatre ans dans le MLF ou dans le
MLAC pour la libre disposition de notre corps, on nous gratifie d’une loi bidon sur l’interruption de grossesse, loi qui ne reconnaît pas le droit à l’avortement libre et gratuit.

Et bien non ! Malgré tous ces os qu’on nous jette, Giroud ne nous intégrera pas dans la logique d’une société qui nous amoindrit, qui nous muselle, qui nous objeifie, qui nous mutile. Les femmes, la moitié de l’humanité, sont doublement exploitées et perpétuellement réduites au silence et parce que doublement exploitées, au travail et à la maison, aujourd’hui elles se battent doublement. Voilà ce que nous voulons dire dans ce journal, les femmes, ces traditionnelles jaunes, ces traditionnelles briseuses de grèves, sont entrées en lutte, avec acharnement ; aux galeries de Thionville, à Cerisay, à Lip, dans le MLAC ou dans le mouvement des femmes, aujourd’hui à Teppaz. Elles se battent au Vietnam, au Chili, au Portugal, en Espagne. Après cette fête des mères, nous, nous célébrons les femmes en lutte, celles-là mêmes qui sont les oubliées de « l’Année Internationale de la Femme ».

Ce journal est une tentative pour regrouper les femmes qui se battent aujourd’hui dans des lieux différents : dans les syndicats, dans les comités de quartier, dans le MLAC, dans des groupes de femmes isolées aussi. Nous devons aujourd’hui nous regrouper dans un mouvement autonome des femmes pour pouvoir enfin nous connaître, confronter nos idées, nos luttes, pour rompre notre isolement et créer cette force collective qui nous permettra de nous imposer
comme individus à part entière.

Un journal pour nous regrouper bien sûr, mais aussi un journal pour nous exprimer, pour populariser les luttes des femmes. Alors, pour avancer désormais ensemble, il faut nous voir : nous te proposons le samedi 4 octobre à 15 heures, 3 rue Diderot Lyon 1er »

Première année de publication : 1978

Imprimerie presse nouvelle, Lyon

Contact : Annick Aubertin, 34 rue Tête d’Or 69006 Lyon

Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat

Le Journ’ALS

Le Journ’ALS  : publication de l’Association de Lutte contre le Sida  (ancien titre : ALS)

n°0 Mars-avril 1993 « Les communautés s’engagent : tel était le thème de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, le 1er Décembre 1992. L’ALS a pu au cours de cette journée apporter son soutien aux différentes manifestations et actions organisées dans le Rhône et à Lyon : participation au Festival de l’humour, Patchwork d’artistes, Marche aux flambeaux, etc… la volonté d’être proche de la réalité sur le terrain.
Le 2ème Congrès « Soins palliatifs et Sida » du mois d’Avril ne sera qu’une continuation de cet engagement.

Donnant suite à l’Assemblée Générale du 21 janvier 1993, le Conseil d’Administration a décidé d’être plus attentif aux aspects de communication interne et externe de l’Association.

Mieux communiquer pour mieux expliquer, faire connaître, échanger, assurer une diffusion permanente et homogène de nos messages : tels sont nos objectifs ! Ce Bulletin de liaison, tous les deux mois, se fera donc l’écho de nos actions.

Sa conception reste pour l’instant une réalisation « maison », mais nous souhaitons qu’il soit l’occasion de nous mobiliser toujours plus autour du projet de réflexion, d’éducation, de prévention et d’actions qui est la nôtre.

Nous savons que vous en serez aussi parti prenante ! »

1ère année de publication : 1993

Périodicité : bimensuelle

Geneviève Retornaz, Présidente

Editeur : Lyon BP 1208 69209 cedex 01, puis 16 rue Pizay, 69001

Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat

Lyon Université « étudiant »

 Lyon Université « étudiant »

1ère année de publication : 1965 (n°1 sur le logement étudiant)

n°4 février 1968 sur la campagne nationale des campus et des cités universitaires

Périodicité mensuelle

Edité aux Imprimeries Réunies de Lyon, 33 rue Rachais Lyon.

Directeur de publication : Yves-Pierre Lartigue.

Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat

Association Générale des Etudiants de Lyon / Union Nationale des Etudiants deFrance / Fédération de Lyon de l’Union des Grandes Ecoles.

Marie Colère

Marie Colère

n°0 – 1975 / « Pourquoi ce journal ? Le mouvement des Femmes à Lyon est en train de se construire. Plusieurs groupes existent sur les quartiers et les lieux de travail. Il y a pourtant beaucoup de femmes isolées qui réfléchissent et luttent dans leur coin. Ce journal doit permettre de les rassembler. Il doit nous permettre d’échanger toutes nos expériences, nos idées et nos reflexions. Il sera ce que nous en ferons toutes ensemble. »

Envoyez vos idées, vos critiques : pour »Marie-Colère » à  Jacqueline Andrieu 88 rue Greuze 69 100 Villeurbanne »

1ère année de publication : 1975

Consultation : BM Lyon – Fonds Chomarat